La Fondation Vallée 1890-1919

Michel Bouillé, Docteur ès lettres et sciences humaines


La Fondation Vallée, rattachée à l’hôpital Bicêtre et sise à Gentilly, est l’une des institutions publiques qui se consacre au traitement de la déficience mentale juvénile féminine.

Voici quelques éléments d’une étude d’ensemble sur l’internement des mineur(e)s de 1800 à 1914.

Grâce aux sources manuscrites et imprimées, nous pouvons évaluer cette population juvénile séquestrée à environ 5 % des cent mille internés dans les asiles au XIXe siècle.


La folie infantile ou juvénile étant rare, comme l’observaient en leur temps Pinel et Esquirol, nous étudions d’abord cette jeunesse aliénée formée par les déficients mentaux appelés successivement, mais non exclusivement, crétins, imbéciles, idiots, dégénérés, débiles.

Pour la région parisienne, c’est à travers les registres de la loi que nous suivons cette jeunesse enfermée à la Fondation Vallée [note : Bicêtre – Fondation Vallée – 7Q30 ; 7Q31. Archives APHP. Pour l’historique de la Fondation, cf. Bourneville, D.M., Histoire de la Fondation Vallée, Paris 1892 – Commission de surveillance des asiles de la Seine, rapport 1889, p. 373, sq.].

Le registre des entrées transcrit les mentions usuelles de l’état-civil, l’âge des entrants, le mode de placement – d’office par la préfecture de police, volontaire – les modalités de sortie et, le cas échéant, la date et la cause du décès.

Les mentions médicales, pour les placements d’office, résument le certificat médical immédiat rédigé par l’un des psychiatres de la Fondation, et le certificat médical de quinzaine qui peut être établi par un autre médecin de Bicêtre [note : Je ne tiens pas compte ici du certificat médical rédigé par le médecin du dépôt de la préfecture de police. Cf. Planes, Augustin, Quelques considérations sur la folie à Paris, observée à l’infirmerie spéciale du dépôt de la Préfecture de Police (1872-1885), Paris, 1886].

Le placement volontaire est subordonné à la présentation, au Bureau central des admissions de l’hôpital Sainte-Anne [note : Le problème des enfants séjournant à Sainte-Anne, dans l’attente d’une place dans l’une des institutions à eux destinées, est évoqué de manière récurrente dans les rapports annuels de la commission de surveillance des asiles de la Seine et dans les rapports annuels sur le service des aliénés du département de la Seine. J’abrège désormais par CSAAS la commission de surveillance des asiles d’aliénés de la Seine ; 1873-1937 ; 1945-1965. J’abrège par RSAS les rapports sur le service des aliénés de la Seine – 1871-1938. Cf. CSAAS, 1899, p. 305], d’un certificat médical rédigé soit par un médecin généraliste, soit par un aliéniste ou par une personnalité de la médecine hospitalière parisienne.

La Fondation Vallée accueillera 1595 mineures de 1890 à 1919.

Qui sont-elles ? Quel âge ont-elles ? Pourquoi sont-elles à la Fondation ? Quel sera leur devenir à la sortie de l’institution ?

Voilà les points que nous allons examiner.


I – Les entrées à la Fondation Vallée – 1890-1919

Grâce au tableau I, nous suivons le mouvement des entrées sur une période de trente ans, répartie en trois décennies.


Tableau I – Entrées à la fondation 1890/1919

1890-1900

1901-1910

1911-1919

 

0 à 7 ans

180   33,4%

156     31%

166  29,9%

8 à 13 ans

239   44,4%

253  50,2%

264  47,6%

14 à 21 ans

119   22,1%

94    18,6%

124  22,3%

Total

538

503

554

1595


D’emblée nous remarquons que les entrées sont relativement stables, les fluctuations ne dépassant pas 10 %. De 1890 à 1900, 538 mineures entrent à la Fondation ; elles sont 503 au début du XXe siècle, puis 504 de 1911 à 1919 [note : Il y aura de 1920 à 1938 : 1 453 entrées, 749 sorties, 236 décès. In CSAAS, op. cit.].

Les statistiques officielles imprimées relatives à l’aliénation mentale au XIXe siècle sont nombreuses, hétérogènes, discontinues, en particulier pour les rubriques dédiées aux mineurs.

J’adopterai pour l’ensemble de ces recherches, une répartition en trois groupes d’âge : moins de 8 ans, 8 à 13 ans, 14 à 21 ans.


A – Âge d’admission à la Fondation – 1890-1919

Le tableau I montre une grande stabilité de la structure par âge dans notre institution : près de 50 % des internées appartiennent à la catégorie intermédiaire des huit-treize ans, soit 756 entrées sur un total de 1595 ; les enfants de moins de huit ans constituent environ le tiers de notre population ; les adolescentes et les jeunes adultes représentent environ 20 % des entrées pour cette période trentenaire.

L’internement de fillettes aussi jeunes et en si grand nombre va susciter, dès le milieu du XIXe siècle, bien des débats, bien des critiques venant tantôt des directeurs de l’Assistance Publique [note : Davenne : « Nous avons vu placer d’office des enfants de l’âge le plus tendre, des idiots, des imbéciles inoffensifs ». Archives AP Fosseyeux 685. Rapport sur le service des aliénés, 1853], tantôt des aliénistes eux-mêmes [Chaslin, P. La vraie réforme du traitement des affections mentales à Bicêtre et à la Salpêtrière. Presse médicale, n° 52, juin 1901. Je n’évoque pas les critiques externes à l’Institution].

Pourquoi interner des enfants qui ne sont pas des aliénés, mais seulement des « imbéciles », des « idiotes », des « arriérées » ?

N’y avait-il pas des alternatives médicales, médico-sociales, à cet enfermement sévère et traumatisant qui rappelle, par bien des aspects, l’univers carcéral ?

C’est, bien sûr, le placement d’office organisé par la préfecture de police qui constitue la principale cible des critiques. Examinons donc son importance comme mode de placement à la Fondation.


B – Mode de placement à la Fondation – Placement d’office, placement volontaire

Grâce au tableau II, nous pouvons constater que les placements d’office sont très importants et représentent plus de 50 % des entrées au cours des années 1890 à 1910.


Tableau II – Mode de placement

 

Placement d'office

Placement volontaire

1890 à 1900

267 (538)  49,7%

271 (538)  50,2%

1901 à 1910

302 (503)  60%

201 (503)  39,9%

1911 à 1919

139 (554)  25,1%

415 (554)  74,9%


C’est seulement au cours de la dernière décennie étudiée que nous observons une très nette prédominance des placements volontaires représentant désormais près de 75 % des entrées [note : Pour les adultes « aliénés », les placements d’office représentent les trois quarts des internements vers la fin du XIXe siècle, à Paris. Cf. RSAS, 1893 : P.O. 3264 ; vol. 489 – 1903 : P.O. 3040 ; P.V. 1229].

La loi sur les aliénés de 1838 considérait ces derniers comme des individus dangereux pour la société et pour eux-mêmes.

Cette loi de défense sociale encadrait la séquestration des insensés, organisait au sein de l’asile leur traitement médical et moral.

Les idiots, les imbéciles, les crétins comptaient parmi les insensés, quel que soit leur âge.

Mais au début du XXe siècle, les observations médicales multiples et différenciées, les regards croisés, opposés ou complémentaires du psychiatre, du psychologue de laboratoire, du pédagogue féru de tests et de statistiques façonnent une nouvelle figure de l’enfant arriéré, débile mental ou imbécile.

Notre fillette « arriérée mentale » peut, dans bien des cas, sortir de l’incurabilité pour entrer dans la catégorie des éducables bénéficiant du traitement médico-pédagogique.

Progressivement, on créera des instituts médico-pédagogiques qui auront la faveur des parents d’enfants « arriérés » [« Les familles préfèrent placer leurs enfants à l’Institut d’Asnières, un service créé par la loi du quinze avril 1909 » sans les formalités de la loi de 1838. Cf. CSAAS, 1923, p. 22], sans que disparaisse pour autant la Fondation Vallée ou la loi de 1838.

Cette dernière résistera aisément au bouillonnement « anti-aliéniste » [note : Cf. Fauvel, Aude, « Témoins aliénés et Bastilles modernes ». Paris, 2005. Thèse EHESS] agitant la société civile vers la fin du XIXe siècle.


II - Les causes d’admission à la Fondation Vallée

A – Arriération mentale ; épilepsie ; folie


Tableau III – Causes d’admission

idiots, imbéciles, débiles

479/538  89,03%

1890 à 1900

épilepsie - hystéro-épilepsie

52/538  9,06%

folie - démence

9/538  1,67 %

 

idiots, imbéciles, débiles

455/503  90,4%

1901 à 1910

épilepsie - hystéro-épilepsie

43/503  8,5%

 

folie - démence

5/503  1%

idiots, imbéciles, débiles

487/554  87,9%

1911 à 1919

épilepsie - hystéro-épilepsie

48/554  8,6%

folie - démence

19/554  3,4%


Nous voyons immédiatement, à la lecture du tableau III, que l’institution assure pleinement le rôle à elle dévolu.

En effet, près de 90 % des mineures séquestrées appartiennent au groupe des idiots, imbéciles, soit 1421 pensionnaires sur 1595 ; les épileptiques, désignées comme hystéro-épileptiques dans certains cas, représentent moins de 10% de notre jeunesse souffrante.

Les mineures internées, folles, démentes ou hystériques sont peu nombreuses car elles restent, le plus souvent, à la Salpêtrière au milieu des adultes.

C’est ainsi que sur trois cents filles mineures internées à la Salpêtrière, de 1867 à 1873 [note : Salpêtrière, 6Q3-18. Archives APHP. Recherches personnelles], près de 20 % sont « folles », 50 % idiotes ou imbéciles, 30 % épileptiques [note : Une vue d’ensemble sur la situation des enfants «idiots» de la Seine se trouve dans le rapport du CSAAS daté 7 octobre 1884, op. cit.].

La lecture des certificats médicaux nous montre que les notions gravitant dans le champ sémantique de la nébuleuse « idiotie » ne sont pas clairement fixées, qu’il existe des glissements, des permutations entre les termes canoniques : idiotie, imbécillité, arriération et débilité mentale.

À quinze jours d’intervalle, les deux certificats médicaux concernant la même fillette portent des diagnostics différents.

Toutefois, nous voyons bien, dans nos registres, ce qui peut séparer la « débilité légère » de l’idiotie « profonde » dite aussi « mongolienne ».

Si nous remontons brièvement dans le temps, au XVIIIe siècle, en nous penchant sur quelques registres de Bicêtre, nous observons que le mot imbécile est le seul terme utilisé pour désigner une forme de déficience mentale juvénile : T.G., 10 ans, est un «imbécile» entré à Bicêtre en 1756 ; M.R., 15 ans ; est «insensé» et « imbécile » [note : Bicêtre, XVIIIe siècle. 7Q2. Archives AP-HP. Pour le milieu du XIXe siècle, les registres de la Salpêtrière mentionnent l’idiotie et l’imbécillité].

Au XIXe siècle, l’aliénisme naissant, puis la psychiatrie, s’intéressent à l’imbécillité et à l’idiotie [Cf. Annales médico-psychologiques. Tables générales et alphabétiques. 1843-1930. 3 tomes. Genvresse, P. ; Meurisse, M ; Index général des thèses de psychiatrie publiées en France du début du XVIIe siècle à 1934, Paris, 1988].

À la Fondation Vallée, nous pouvons suivre l’évolution de ces notions médicales définissant la déficience mentale sur une période de trente ans.

Disons, brièvement, que les notions d’arriération mentale et de débilité mentale, supplantent progressivement celles d’idiotie et d’imbécillité.


Tableau IV – Evolution de la catégorie « idiots, imbéciles » (sondage)

Arriération mentale

Débilité mentale

Idiotie

Imbécillité

1890 à 1900

4

4

53

40

1901 à 1910

7

1

38

43

1911 à 1919

23

31

26

18


Ces deux derniers termes, qui qualifiaient la « déficience» de plus de 90 % de nos jeunes internées entre 1890 et 1910, ne représentent plus que 45 % de ces «arriérations» au cours de la décennie 1911-1919 [note : Résultats à paraître ultérieurement. Le tableau IV donne les premiers résultats d’un sondage 1890-1919].

Ces chiffres reflètent les nouveaux partages au sein des savoirs pédagogiques et psychiatriques évoqués précédemment.



B – Epilepsie – hystéro-épilepsie – folie démence juvénile

À la lecture du tableau III, nous constatons la présence à peu près constante du groupe présentant cette maladie.

Environ 10 % de nos internées sont considérées comme épileptiques ou hystéro-épileptiques.

Au cours de la période étudiée, à travers les observations médicales des registres, nous voyons que la sémiologie de l’épilepsie – et plus encore celle de l’hystéro-épilepsie – reste quelque peu incertaine.

C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on évoque souvent le haut mal en usant du conditionnel : « aurait des crises d’épilepsie », « serait épileptique», « n’a pas de crises depuis son entrée » [note : Le pourcentage des épileptiques, parmi les «arriérés mentaux» de la Salpêtrière ou de Bicêtre, service des garçons, est très variable. Cf. 6Q3-30 Salpêtrière (1885) ; CSAAS, (1893) p. 185].

Mais bien sûr, ces crises d’épilepsie existent, sont notées avec précision sur des cahiers conservés dans les archives ; elles provoquent des décès chez nos mineures « arriérées ». Les traitements médicaux les plus divers suscitent tantôt l’espoir tantôt le scepticisme.

Nos fillettes, « folles, démentes, hystériques » [7Q31, B .Y., 14 ans, vol.109, « dépression psychique légère » ; « dépression mélancolique » 7Q31. Vol. 122, L.C., 8 ans, entrée le dix-neuf février 1913 : « dégénérescence mentale, plus bas instincts, exhibitionniste »] sont peu nombreuses à la Fondation Vallée destinée d’abord aux arriérées mentales éducables.

Nous constatons que les informations médicales concernant nos jeunes folles sont parfois assez vagues et qu’il faudra étudier d’autres sources que les registres d’entrée pour accéder à une connaissance plus précise de la folie juvénile.

L’étude des institutions destinées à l’internement des mineur(e)s nous permet d’évaluer le pourcentage des « folles » et des « fous » à environ 10 % de la population séquestrée [Données à paraître ultérieurement].


III – Sorties, transferts, décès

Tableau V – Sorties – Transferts – Décès

Sorties

Transferts

Décès

1890 à 1900

182 (538) 33,6%

198 (538) 35,1%

122 (538) 23,4%

1901 à 1910

173 (503) 34,39%

164 (503) 32,60%

136 (503) 28,03%

1911 à 1919

240 (554) 43,3%

156 (554) 28,1%

129 (554) 24,5%


A – Sorties

La sortie des jeunes internées de la Fondation Vallée dépend de la nature du mode de placement.

Le médecin-chef de l’institution autorise les sorties pour les placements volontaires, mais la jeune « idiote » placée d’office ne pourra sortir qu’après l’accord de la Préfecture de Police.

En général, la sortie – hors transfert – signifie guérison ou amélioration de l’état de santé, mais il peut s’agir aussi de la volonté des parents souhaitant reprendre leur enfant auprès d’eux [7Q3. 31. Vol. 23. L.M. 14 ans, « ses parents la réclame »], d’une opposition parentale au transfert de leur fille dans un asile d’aliénées [7Q3. 31. Vol. 44 D.O.L. « sa mère s’oppose au transfert »].

L’enfant « libérée » avec un certificat médical portant les mentions « guérie» ou « améliorée » retourne dans sa famille, chez des parents ou des proches [7Q3. 30. Vol. 21, D.AM., sortie le huit août 1891 chez sa mère. 7Q3. 31, vol. 26, F.L.N. sortie le dix-neuf juin 1903 chez ses parents].

Quelquefois, notre adolescente « imbécile » sera placée comme domestique [7Q30. Vol. 90, P.J., 12 ans, entrée le huit septembre 1893, sortie le vingt juin 1901. Placée comme domestique] ou comme infirmière [7Q30. Vol. 200, D.J., 15 ans, entrée le trente août 1899, sortie le vingt-cinq avril 1903, devient infirmière à Bicêtre] dans un hôpital.

Je mentionne pour mémoire, sans les intégrer dans le tableau, les sorties par évasion, pour non retour à la fin d’une permission de sortie.

Le taux de sortie – tableau V – de nos jeunes internées reste stable au cours des deux premières décennies étudiées, représentant le tiers des entrées, mais il progresse fortement de 1911 à 1919 pour des raisons déjà évoquées.

Si des parents reprennent parfois leur enfant non guérie, pour laquelle le certificat médical porte la mention « à maintenir », nous imaginons quelles lourdes charges affectives et financières ils auront à supporter, eux qui sont le plus souvent pauvres ou indigents.

Comment alors refuser le transfert d’une « idiote profonde » vers un asile de la région parisienne ou de la province ?

Je ne puis détailler ici les modalités du transfert des aliénés – enfants ou adultes – qui suscite une vaste littérature critique.


B – Les transferts

Le tableau V – colonne deux – montre que le taux de transfert évolue de conserve avec celui des sorties ; relativement stable de 1890 à 1910, il diminue sensiblement au cours de la dernière décennie.

Les transferts dépendent de critères administratifs – âge, offre de soins disponible –, de critères médicaux – demande des médecins de la Fondation.

Où vont nos jeunes arriérées ?

Elles seront surtout transférées à Villejuif, à Maison-Blanche et à Clermont (Oise) [Registre des entrées. 7Q3-30 et 7Q3-31. Résultats non publiés dans cet article].


C - Décès


Tableau VI – Décès par âge. 1890-1919


âge

effectif

décès

%

> 8 ans

502

163

32,47%

8 à 21 ans

1093

224

20,49%


Nous présentons brièvement les données sur la mortalité globale de 1890 à 1919 et donnons quelques informations sur les causes de mortalité à la Fondation.

Sont pris en compte : les décès transcrits sur les registres d’entrée [7Q3-30 ; 7Q3-31 – Archives AP-HP], survenus dans l’institution et concernant les internées de moins de 21 ans.

De 1890 à 1919, c’est près de 25 % des « arriérées » qui mourront à l’hôpital, soit 387 décès pour 1595 entrées. Il existe de fortes disparités selon les classes d’âge concernées.

Pour les moins de huit ans, le taux de mortalité est largement supérieur à la moyenne ci-dessus, alors que pour les plus âgées – 14 à 21 ans – il est pratiquement deux fois inférieur à la moyenne constatée.

Les principales causes de décès, tous âges confondus, sont la cachexie, la tuberculose dans ses différentes formes, les pneumonies et broncho-pneumonies, l’épilepsie.

Dans le même cadre hospitalier – Bicêtre, service des garçons, la Salpêtrière – fillettes arriérées –, Vaucluse, pour des périodes et des classes d’âge similaires, nous retrouvons des résultats équivalents [Étude en cours].

La communication des archives médicales, conservées sous l’autorité des Archives nationales, est soumise à des règles strictes justifiées.

Pour la période de 1920 à 1963, nous pourrons tout de même, grâce aux diverses sources imprimées [en particulier RSAS ; CSAAS] approfondir notre étude de la Fondation Vallée au sein de laquelle s’illustrèrent – de D.M. Bourneville à R. Misès – de fortes personnalités, critiques, lucides et humanistes.


Michel Bouillé, « Hôpital Bicêtre – la Fondation Vallée – 1890-1919 ». Revue de la Société Française d'Histoire des Hôpitaux, 2015, n°153; 54-57


Michel Caire, 2015
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