du grec aiskhrós, honteux, indécent, et lalein, parler
Tendance pathologique à émettre des mots obscènes, impudiques, vulgaires, à proférer des interjections ordurières.
Le terme a été initialement proposé par Georges Gilles de la Tourette pour désigner ce qui est aujourd'hui connu sous le nom de coprolalie :
« Nous avions choisi, d'abord le terme de eschrolalie; mais il nous a semblé préférable d'employer le mot coprolalie, qui, quoique moins exact, a l'avantage d'être mieux connu » [« Etude sur une affection nerveuse caractérisée par de l'incoordination motrice accompagnée d'écholalie et de coprolalie (Jumping, Latah, Myriachit) ». Archives de Neurologie 1885, IX, p.19 note].
Sur Gilles de la Tourette et sa maladie des tics, où l'eschrolalie est associée à une écholalie et des tics variés, voir l'excellent ouvrage d'Olivier Walusinski, Georges Gilles de la Tourette. Beyond the eponym. Oxford University Press, 2019.
Michel Caire, 2020 |