Du grec keintein, piquer et ligneia, désir, attrait (attirance)
Terme proposé par les docteurs Paul Sollier et Paul Courbon pour désigner cette perversion qu'est la recherche de la volupté de la souffrance causée par les piqûres qui font courir à celui qui se les inflige un danger de mort (exemple d'une piqûre dans la région du cœur).
Les auteurs parlent de masochisme kindunolagne.
La recherche de volupté de ces pervers instinctifs peut aussi être sexuelle, et le risque couru peut être purement moral : « c'est le cas du coït en chemin de fer où la peur d'être surpris par le contrôleur est le stimulant ».
Voir : Bulletin de la Société Clinique de Médecine mentale 1928, p.126, séance du 21 mai 1928, discussion suite à la communication du docteur Leroy, « Perversions sexuelles (masochisme et homo-sexualité) chez un déséquilibré mélancolique et alcoolique ».
Michel Caire, 2025 |