Du grec logos, discours, parole, de legein, dire, et latreuein, adorer, de latris, serviteur.
La logolâtrie,
« véritable culte des mots » que le logolâtre tient « pour des objets sacrés dotés de puissance magique » ou traite « comme une matière plastique » sur laquelle peut s’exercer sa toute puissance (L. Moor) n’est pas un trouble mental à proprement-parler.
Il convient par ailleurs de préciser que l’acribologie poussée à l’excès confine à la logolâtrie.
Michel Caire, 2015 |