Du latin vacare, être sans
Sous ce terme ont été décrites des manifestations névrotiques, généralement bénignes, apparaissant, non pas au retour des vacances, mais pendant celles-ci.
Ce syndrome, déclenché par « l’oisiveté des vacances ou des jours de congés » (Moor), est lié à un sentiment de vide, dans un contexte de désœuvrement et d’ennui.
Une forme particulière de ce syndrome est la névrose du dimanche, marquée par le retour hebdomadaire d’une symptomatologie banale et aspécifique : anxiété, maux de tête, troubles intestinaux, etc.
Voir Sandor Ferenczi, « Les névroses du dimanche », Revue internationale pour la psychanalyse (1919)
sur le site psychanalyse-paris.com.
Michel
Caire, 2013 |