Philippe Pinel 1745-1826
Vie et œuvre

Les premières années : Lavaur - Toulouse - Montpellier - Paris
Pinel à Bicêtre et à la Salpêtrière
Le mari et le père
Le mythe de l'abolition des chaînes
L'œuvre écrite de Philippe Pinel
Fin de vie

Pinel et la thérapeutique

Le Traitement moral

La naissance de la psychiatrie moderne
Moral ou Morale ?
Principales critiques du Traitement Moral

L'Isolement : voyage ou « placement » à l'asile ou en maison de santé
L'asile d'aliénés, instrument de guérison
Le « médecin habile »
Les profanes
Le Traitement Moral et le reste de raison

Le Traitement Moral Individuel
- Esquirol et le Traitement Moral
- Etienne Georget et son éducation médicale
- Esprit Blanche et François Leuret : une opposition radicale
- François Leuret et son Traitement Moral
- Leuret et les tortures inoffensives
- La parole, moyen thérapeutique par excellence
- La frustration, agent curatif [le manque et le désir]
- Déclin et échec du Traitement Moral individuel

Le Traitement Moral collectif
- Le travail
- Les dérivatifs
- La musique
- Les fêtes et les bals
- Le théâtre à l'asile
- Les promenades

Qu'est-il resté du Traitement Moral ?

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Pinel n'est donc pas le libérateur des aliénés de leurs chaînes que l'on a longtemps cru, mais, comme un certain nombre de ses contemporains, il a prôné une approche humanitaire - philanthropique disait-on de son temps - qui a sans aucun doute contribué à recourir à des méthodes plus libérales qu'avant lui, donc plus efficaces au plan médical.

Surtout, il est l'auteur de deux ouvrages qui constitueront pour plusieurs générations d'étudiants et de médecins une référence majeures : sa Noslogie philosophique est un manuel de médecine - et pas seulement de médecine mentale - très complet, tandis que son Traité sur l'aliénation mentale est l'un des tous premiers a présenter de façon simple, claire et utile ce qui concerne la pathologie mentale et sa prise en charge.

La Nosographie philosophique et le Traité médico-philosophique sur l'aliénation mentale

Les deux ouvrages majeurs de Philippe Pinel portent le qualificatif de philosophique, dans le sens de ce qui est traité à un point de vue général et élevé, qui exprime la précision, la perfection. c'est dans le même sens que Linné publie une Philosophie botanique, Fourcroy une Philosophie chimique, Lamarck sa Philosophie zoologique, Geoffroy Saint-Hialire sa Philosophie anatomique, etc.

Seule la première édition du Traité [publié en 1800 et en son temps souvent dénommé Traité de la manie] porte en son titre : « sur l'aliénation mentale ou La manie » : les deux termes sont alors pour Pinel des synonymes. Il abandonnera ensuite le terme trop ambigu, ce qu'il est d'ailleurs resté jusqu'à nos jours [dans le langage commun, être maniaque ou avoir des manies signifie tout autre chose que pour un psychiatre présenter un état maniaque, être maniaco-dépressif : ces deux termes sont toujours employés très couramment].

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Philippe Pinel repose au cimetière du Père-Lachaise, à Paris, dans une tombe modeste où ont plus tard été inhumés son fils Scipion et son petit-fils Charles Pinel.

La photographie ci-jointe a été prise lors d'une visite-conférence effectuée avec le docteur Jacques Postel.

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Le magnétisme animal

Aldini et le Galvanisme

La boulepsithérie

Pour en savoir plus...

sur le magnétisme animal, le Galvanisme et la boulepsithérie

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L'isolement

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L'action du milieu et la nature médicatrice

Hygiène, discipline et organisation.

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Les représentations théâtrales

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