Alexandre (Jacques François) BRIERRE DE BOISMONT
Rouen 18 octobre 1797 / Saint-Mandé 25 décembre 1881
Thèsé
à Paris en 1825, Brierre de Boismont fréquente le service d'Etienne
Pariset à la Salpêtrière et la maison de santé
"Marcel Sainte-Colombe" rue de Picpus, avant de reprendre la direction
de la pension de la rue Neuve Sainte-Geneviève (actuelle rue Tournefort).
En 1847, il transfère cette maison de santé rue du Faubourg Saint-Antoine,
près de la place de la Nation.
Une autre maison, dirigée à partir de 1859 par sa fille, Madame
Rivet, à Saint-Mandé -où il s'éteint le jour de
noël 1881-, est aujourd'hui encore en activité (Clinique Jeanne d'Arc).
Brierre de Boismont échouera dans sa tentative de succéder à
Esquirol à Charenton en 1840, l'orléaniste Achille Foville (1799-1878)
lui étant préféré.
Il est l'auteur d'innombrables publications, dans des domaines aussi variés
que la neuropsychiatrie, la botanique, l'anatomie, la chirurgie... dont nous proposons une sélection ci-après, avec le lien permettant d'accéder au texte.
Brierre est également cofondateur en 1853 de la Société
médico-psychologique, aujourd'hui la plus ancienne société
savante psychiatrique en France.
Le docteur Brierre de Boismont, chevalier de la Légion d'honneur, du Mérite Militaire de Pologne, Commandeur de l'Ordre d'Isabelle la Catholique, chevalier des Ordres de Charles III d'Espagne et des Saints Maurice et Lazare, est inhumé au Père-Lachaise (Paris), 16e division, auprès de son épouse décédée en 1873, du professeur Simon Duplay (1836-1924), chirurgien des hôpitaux et son épouse Caroline, petite-fille de l'aliéniste, et de Charles Rabot, explorateur, glaciologue, traducteur, journaliste (1856-1944) et son épouse Fernande, autre petite-fille d'Alexandre (mes remerciements à Yves Breton, docteur en histoire).
Sur Brierre, voir notamment
- Semelaigne, Les pionniers de la Psychiatrie française... vol.1, pp. 233-244
- Luc Mauger, Brierre de Boismont
ou les multiples préoccupations d'un aliéniste du XIXe siècle
(Thèse de médecine, Caen, 1994).
Au
lendemain de la Commune de Paris, Alexandre Brierre de Boismont se déclare
partisan de la création d'établissements spéciaux
«destinés à ces êtres dangereux» que sont
ceux des «partisans de la Commune» qui, fous ou prédisposés
à la folie, ont détruit et incendié :
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Bibliographie
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Michel Caire, 2008-2013 |