Eléments
biographiques
Léon AUBLANT
Le
docteur Aublant débute comme médecin militaire en 1914.
Pendant la Grande Guerre, il sert comme médecin de bataillon au
146e régiment d'infanterie et obtient la croix de guerre. Ayant
quitté l'armée en 1920, il est reçu major au concours
d'inspecteur d'hygiène de l'Hérault. En 1935, il est nommé
directeur de la Santé publique de Seine-et-Oise. Mobilisé
en 1939 à l'hôpital Dominique Larrey (Versailles), il est
en 1940 directeur général de la Santé publique de
Seine-et-Oise puis Inspecteur général des services techniques
du Secrétariat d'Etat ou Inspecteur général de
la Santé en septembre (Aujaleu lui succédera à
ce poste en septembre 1941).
Par décret du 7 septembre 1941, il est nommé secrétaire
général à la famille et à la santé
ou Secrétaire général de la Santé.
Aublant signe à ce titre la circulaire du 3 mars 1942 intitulée
Mortalité dans les hôpitaux psychiatriques (voir plus
haut), ainsi que la circulaire n°186 du 4 décembre 1942, au
nom du Secrétaire d'Etat à la santé, intitulée
Attribution supplémentaire de denrées contingentées
aux malades internés dans les hôpitaux psychiatriques.
C'est cette dernière circulaire qui est aujourd'hui couramment
appelée "circulaire Bonnafous".
Eugène
AUJALEU
Eugène
Jean Yves Aujaleu est avant-guerre professeur agrégé du
Val-de-Grâce, où il dirige un service de physiologie et enseigne
l'épidémiologie. Par décret du 21 septembre 1941
(signé Philippe Pétain et Serge Huard, Secrétaire
d'Etat à la Famille et à la Santé), Aujaleu est nommé
inspecteur général de la Santé et de l'Assistance
à la place du docteur Aublant.
Il occupera ces fonctions jusqu'à son départ à Alger
début 1943, où il devient directeur de la santé et
de l'assistance du Comité Français de Libération
Nationale, puis du Gouvernement Provisoire de la République Française.
Aujaleu rentre d'Alger avec les commissaires du gouvernement, et occupe
après la Libération le poste de directeur de cabinet de Billoux, ministre de la santé, membre du parti communiste.
Directeur général de la Santé (Directeur de l'Hygiène
sociale) dès 1945, consultant de l'Organisation Mondiale de la
Santé, il sera le premier directeur de l'INSERM de février
1964 à 1969 (l'INSERM succède à l'Institut National
d'Hygiène fondé le 30 novembre 1941).
Dans l'après-guerre, Aujaleu joue avec Marie-Rose Mamelet et Pierre
Jean un rôle important dans la réforme des institutions psychiatriques
(humanisation des hôpitaux, règlementation sur es services
libres, le travail thérapeutique, le placement familial, etc.),
qui prépare et conduit à la circulaire
du 15 mars 1960 sur la sectorisation. En novembre 1969, Aujaleu préside
les XVe Journées de la Santé mentale organisées par
la Ligue Française d'Hygiène Mentale.
Lorsque le 6 mai 1971 l'OMS lui remet la médaille et le prix de
la Fondation Léon Bernard, hommage lui est rendu "pour son
inlassable dévouement et son éminente contribution à
la cause de la santé publique et de la médecine sociale".
Max
BONNAFOUS
Secrétaire
d'Etat à l'Agriculture et au Ravitaillement du 18 avril 1942 au
11 septembre 1942 puis ministre Secrétaire d'Etat à l'Agriculture
et au Ravitaillement du 11 septembre 1942 au 6 janvier 1944 (démission)
Max
Bonnafous naît à Bordeaux le 21 janvier 1900. Reçu
à l'École Normale Supérieure en 1920, il adhère
peu après aux Etudiants socialistes révolutionnaires et
à la 5ème section socialiste de Paris animée par
Marcel Déat. Agrégé de philosophie en 1924, il s'intéresse
à la sociologie politique et enseigne au lycée de Constantinople
de 1926 à 1929. Il y recueille des statistiques et des renseignements
communiqués par les psychiatres turcs sur la question du suicide,
à laquelle il consacrera une étude: Le suicide: thèse
psychiatrique et thèse sociologique. A propos d'un livre récent
(Revue philosophique, mai-juin 1933).
Sous l'égide du Comité français pour l'édition
des uvres de Jaurès, il en publie en 1931 le premier volume.
En 1930, Bonnafous est nommé maître de conférence
de sociologie politique à la Faculté de Bordeaux, où
il devient l'ami d'Adrien Marquet, qu'il suit en 1933 au parti socialiste
de France, et en devient, de février à novembre 1934, chef
de cabinet au ministère du Travail dans le cabinet Doumergue. En
1940, il est de nouveau chef de cabinet d'Adrien Marquet devenu ministre
de l'Intérieur de Pétain. Après révocation
de Marquet en septembre 1940, Bonnafous est nommé préfet
de Constantine puis des Bouches-du-Rhône.
En septembre 1942, il succède à Jacques Leroy Ladurie, démissionnaire,
au ministère de l'Agriculture et du Ravitaillement. En décembre
de la même année est promulguée la circulaire dont
on lui attribue aujourd'hui à juste titre la paternité,
qui sera salvatrice pour de nombreux malades mentaux hospitalisés.
La femme de Max, Hélène Bonnafous-Sérieux, fille
du grand psychiatre Paul Sérieux et elle-même psychiatre, a sans nul doute et très naturellement joué un rôle déterminant dans cette affaire.
L'oncle de Max, Ernest Bonnafous (1866-1923), ancien sous-préfet, fut directeur administratif de l'asile de Maison-Blanche de 1918 à sa mort, Paul Sérieux y étant médecin en chef jusqu'en 1921. Ne serait-ce pas dans cet asile que le neveu du premier aurait fait connaissance de la fille du second ? |
Bonnafous semble avoir été tôt convaincu de la victoire
des Alliés. Il démissionne de son ministère lorsque
les Allemands imposent Darnand et Henriot au Gouvernement (sa lettre de
démission adressée à Laval le 3 janvier 1944 a été
publiée par Gérard Chauvy, Les acquittés de Vichy,
Perrin éd., pp.228-230).
Frappé d'indignité nationale à la Libération,
il en est aussitôt relevé pour services rendus à la
Résistance, et pour son attitude vis-à-vis de l'occupant,
en particulier lors des nombreux entretiens avec les Allemands à
l'hôtel Majestic, où il s'efforce «d'atténuer
le plus possible leurs impositions et de résister à leurs
exigences» (Rapport de M. Melox, 18 mars 1946, dossier Bonnafous,
Haute Cour de Justice, A.N., 3W75-76). Le 2 décembre 1948, Bonnafous
obtient un non-lieu pour charges insuffisantes, et renonce définitivement
à toute activité politique. Il se retire à Nice où
il épouse en 1961 l'actrice Gaby Morlay dont il avait fait connaissance
pendant la Guerre, et où il meurt le 16 octobre 1975.
(voir l'article «BONNAFOUS Max», d'Anne-Martine FABRE, in:
Dictionnaire des ministres de 1789 à 1989. Paris, Perrin,
1990).
René
BOUFFET
René
Bouffet (1896-1945), Préfet de la Seine en fonction de septembre
1942 à la Libération. Il est arrêté par la
Résistance le 19 août 1944 et immédiatement révoqué.
Il meurt en avril 1945 des suites d'une intervention chirurgicale.
Alexis
CARREL
Né
à Sainte-Foy-lès-Lyon en 1873, Alexis Carrel est reçu
docteur en médecine en 1900. Il s'établit aux Etats-Unis,
où il est nommé professeur, à l'Université
de Chicago puis en 1906 à l'Institut Rockfeller (New-York). Ses
recherches et expériences sur la suture des vaisseaux sanguins,
sur la greffe d'organe et la culture in vitro des tissus lui valent
le prix Nobel 1913.
Sous l'Occupation, Carrel crée et préside la Fondation
française pour l'étude des problèmes humains
(instituée par la loi du 17 novembre 1941, cette Fondation sera
très généreusement subventionnée: en 1943
par exemple, elle est dotée de 35.000.000 francs).
On a dit que ses théories eugénistes -développées
dans son célèbre ouvrage L'Homme cet inconnu- avaient
influencé certains responsables de l'administration de l'Etat Français,
voire même inspiré la politique de Vichy, notamment à
l'égard des malades mentaux. Il meurt à Paris en novembre 1944.
Georges
DEMAY
Médecin
chef de l'hôpital psychiatrique de Maison Blanche (Neuilly-sur-Marne)
de 1929 à 1953.
Membre du Conseil supérieur de l'Assistance publique (de
1935 à 1939), puis du Comité d'assistance de France
(créé par le décret du 15 octobre 1940 et qui remplace
le précédent).
A ce Comité d'assistance de France - par arrêté
du 21 janvier 1941 du ministre de l'intérieur- siègent aux
côtés de Demay : Régis Barbary, inspecteur général
à la Famille et à l'Enfance, Gouriou, médecin chef
de l'hôpital psychiatrique de Villejuif, le Professeur Charles Perrens,
médecin chef de l'hôpital psychiatrique de Château-Picon,
Tournaire, directeur de l'hôpital psychiatrique de Clermont (Oise),
tous membres de la 4ème section ("Aliénés
et autres services d'Hygiène mentale et Assistance") dont
le président est Alfred Porché, vice-président du
Conseil d'Etat. La séance inaugurale du Comité se
tient le 15 octobre 1941, avec allocution du nouveau Secrétaire
d'Etat Serge Huard. Demay est nommé vice-président de la
4ème section, Tournaire secrétaire. "La section ayant
à s'occuper de la situation des aliénés sera maintenant
chargée de l'étude des questions concernant l'hygiène
mentale". Dans le programme des travaux est inscrite de la réforme
de la loi de 1838.
Le Conseil Supérieur de l'Assistance de France est institué
par la loi du 21 juillet 1942, et succède au précédent.
Les membres sont nommés par arrêté du 6 novembre 1942.
La 4ème section ("Aliénés et autres services
d'hygiène mentale d'assistance") est présidée
par Demay. Tournaire en est vice-président, le Dr Jean Lauzier,
médecin directeur de la Chartreuse (hôpital psychiatrique
de Dijon) -et qui sera le premier rédacteur en chef de l'Information
Psychiatrique en 1945- est secrétaire. Parmi les membres, Gouriou,
Charles Perrens, ainsi que Bianquis, Bigot, Cherrier, Lavagne, Thuillier.
Barbary, alors directeur de l'asile national des convalescents de Saint-Maurice,
est nommé membre de la 2ème section (indigents ou nécessiteux)
Le 17 novembre a lieu la séance inaugurale, avec lecture d'une
allocution de Grasset, secrétaire d'État à la Santé,
et parmi d'autres, une intervention du Dr Gouriou au sujet de la lutte
anti-alcoolique. Le Conseil est chargé de l'examen de toutes les
questions "qui intéressent l'organisation, le fonctionnement
et le développement de l'assistance et de l'administration hospitalière".
Raymond
GRASSET
Le
docteur Raymond Grasset (1892-1968), gynécologue accoucheur, succède
au docteur Serge Huard comme secrétaire d'Etat à la Santé
et à la Famille, du 18 avril 1942 au 17 août 1944. Le 18
décembre 1947, il bénéficie d'un non-lieu pour charges
insuffisantes.
Dans ses mémoires intitulées Chronique de la Santé
publique durant les saisons amères (1942-1944), Au service de la
médecine (Clermont-Ferrand, G. de Bussac, 1956), il ne dit
mot de l'hécatombe dans les hôpitaux psychiatriques, mais
se vante d'avoir évité la réquisition par les Allemands
de l'hôpital du Vinatier (Lyon) fin février 1944 en menaçant
"d'ouvrir les portes des asiles et de libérer les aliénés
si les Allemands continuaient leurs réquisitions (p.61).
A Auxerre, le 22 décembre 1943, il semble qu'il ait eu moins de
réussite, comme au Bon Sauveur d'Albi (février 1944). Il
s'agit, écrit-il à "Monsieur le Chef du Gouvernement"
le 3 mars 1944 d'éviter à tout prix la solution désespérée
qui désormais demeure la seule à envisager: l'ouverture
des portes et la libération pure et simple des aliénés
valides, ainsi que l'hospitalisation des aliénés alités
dans les services de médecine, de chirurgie ou de vieillards d'un
quelconque hôpital qui aurait encore des lits vacants.
Notons que notre acharnement à défendre nos hôpitaux
psychiatriques s'inspirait uniquement d'un souci patriotique et visait
à contrarier les entreprises de l'ennemi car, à cette époque,
les asiles avaient beaucoup de places disponibles du fait que par le jeu
de la lutte anti-alcoolique, les internements pour troubles mentaux relevant
de l'alcoolisme pur, avaient diminué de 70%!
Pas un mot non plus sur la mortalité en psychiatrie dans son "Etat sanitaire
de la France" (p.80-81).
On a dit que Grasset adhérait aux idées d'Alexis Carrel, qu'il aurait reprises dans un discours
en date du 21 janvier 1944 :
Le concept de sacrifice, de sa nécessité sociale
absolue, doit être introduit dans l'esprit de l'homme moderne
(...) en Allemagne, le régime a pris des mesures énergiques
contre l'augmentation des minorités, des aliénés,
des criminels. La société idéale serait que chaque
individu de cette sorte soit éliminé quand il s'est montré
dangereux (N.B. nous ne sommes pas en mesure de garantir l'authenticité
de ce document , dont nous n'avons pas les références).
Xavier
LECLAINCHE
Xavier(-Louis)
Leclainche (1899-1984), médecin, fils "du grand Leclainche"
(c'est-à-dire Emmanuel Leclainche, médecin toulousain, professeur
de l'Ecole vétérinaire de Toulouse, auteur d'importants
travaux d'artériotomie en expérimentation animale), débute
sa carrière sous la IIIe république: nommé le 30
mars 1938 inspecteur général des services techniques au
ministère de la Santé publique avec le docteur Cavaillon,
et en 1939 nommé conseiller technique du Conseil supérieur
de protection de l'enfance et secrétaire général
du Conseil national de la Croix-Rouge française.
En octobre 1940, il devient inspecteur général de la Santé
et de l'Assistance au ministère de l'Intérieur (Décret
du 22 octobre 1940 signé Marcel Peyrouton). Quelques jours plus
tard (le 27), Xavier Leclainche est nommé directeur administratif
de l'hôpital psychiatrique de Braqueville (Haute-Garonne) en remplacement
de Gouzy, lui-même placé le 27 octobre 1940, "dans la
position prévue par l'article 1 de la loi du 17 juillet 1940".
Puis, par arrêté du 22 juillet 1941, Leclainche prend la
direction administrative de l'hôpital psychiatrique de Ville-Evrard.
Deux mois plus tard (arrêté du 30 septembre 1941), Leclainche
est "réintégré" dans ses fonctions d'inspecteur
général de la Santé.
Le 3 novembre 1942, "le Dr Xavier-Louis Leclainche" est nommé
secrétaire général de la Santé et de l'Assistance
à Paris.
Mon regretté confrère de l'Académie de médecine,
Xavier Leclainche, à l'époque muté en disgrâce
par Vichy à la direction d'un hôpital psychiatrique toulousain,
m'a confié que ses confrères psychiatres l'appelaient souvent
au chevet de leurs patients frappés d'un mal mystérieux.
Il était alors obligé de leur expliquer que leurs malades
mourraient tout simplement de faim. (Pierre Deniker, Le Monde,
Juillet 1987, cité par P. Durand, p.130).
Le même Leclainche, en 1946, alors Inspecteur général,
Directeur Départemental de la Santé à Paris, lors
d'une séance de la Commission de Surveillance des Hôpitaux
Psychiatriques de la Seine tenue à Maison Blanche le 9 juin 1946,
se dit favorablement impressionné par l'abaissement de
la mortalité et sollicite l'avis du corps médical
sur les causes de cette régression des décès...
Leclainche occupera ensuite le poste de Directeur de l'Assistance Publique,
de 1951 à 1961.
(voir la notice
nécrologique d'André Dufour, adjointe au témoignage
d'Alphonse Gardie, ancien secrétaire général de l'AP-HP,
recueilli par J.-F. Picard le 22 mars 1991: «En 1939 à
Perpignan, il organise les hôpitaux destinés à accueillir
les réfugiés espagnols après la chute de Barcelone.
En juillet 1940, relevé de ses fonctions par Vichy, il prend la
direction d'un hôpital psychiatrique à Toulouse et il entre
dans la Résistance. A la Libération,...»).
Georges
PETIT
Le
docteur Georges Petit, lauréat 1899 (médaille d'or) de la
Société nationale d'Encouragement au Bien (pour son ouvragee
Nos enfants), lauréat 1940 (médaille d'argent) de
l'Académie de Médecine, est vice-président de section
au Conseil supérieur de l'Assistance publique, et vice-président
de la Commission administrative des Hospices civils d'Orléans depuis
1938 au moins.
Il est également depuis 1937 président de la Société
Internationale pour l'Etude des Questions d'Assistance, fondée
en 1889, et dont la devise est tirée du Livre des Psaumes (Psaume
XL): Beatus qui intelligit super egenum & pauperem (Heureux
celui qui prend intérêt au pauvre et à l'indigent!).
A ce dernier titre, le docteur Georges Petit publie en 1943 dans la Revue
des établissements et des uvres de bienfaisance (septembre
1943, pp.193-203) un texte intitulé Le problème social
de la famille, qui illustre bien l'idéologie eugéniste
alors très partagée (dans la plupart des pays occidentaux)
:
L'eugénique, cette science nouvelle, passionne tout le
monde et M. Lucien Cuénot, l'éminent zoologue nancéen
a exprimé sa pensée sur la nécessité d'améliorer
la race humaine, ainsi : il faut combattre l'alcoolisme, interdire l'union
et la reproduction des consanguins, éliminer les individus tarés,
malades et dégénérés, les femmes incapables
d'allaiter, les idiots, les aliénés, etc... qui constituent
les familles cacogéniques à descendance anormale ou malade,
et favoriser le développement des familles aristogéniques,
qui engendrent des lignées de choix. Douze Etats des U.S. sont
entrés résolument dans l'action, et ont institué
le certificat prénuptial et prescrit la stérilisation de
certains sujets. Il faut, en un mot, entraver la reproduction dangereuse,
mais il faut oser le faire de façon absolue. Ces méthodes
sont appliquées en Indiana et en Californie.
Éliminer ne signifie évidemment pour Georges Petit
pas mettre à mort, qu'il est inimaginable -de la part même
des eugénistes les plus radicaux- d'envisager pour les femmes incapables
d'allaiter...
Lucien Cuénot, cité par l'auteur, est un généticien
français de renommée internationale, fondateur de l'actuel
musée-aquarium de Nancy, auteur notamment de L'adaptation
(Doin, 1925), La genèse des espèces animales (Félix
Alcan, 1932), Invention et finalité en biologie (Flammarion,
1941).
à suivre...
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