SOCIÉTÉS SAVANTES
psychiatriques



SOCIÉTÉ MÉDICO-PSYCHOLOGIQUE
Historique succinct

L'ÉVOLUTION PSYCHIATRIQUE

ASSOCIATION FRANÇAISE DES PSYCHIATRES D’EXERCICE PRIVÉ

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE PSYCHIATRIE

SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PSYCHIATRIE DE L'ENFANT ET DE L'ADOLESCENT et disciplines associées

Les Congrès



Société médico-psychologique

Fondée par Jules Baillarger en 1847, refondée en 1852, la Société médico-psychologique est la plus ancienne société savante psychiatrique française, et fonctionne presque sans interruption depuis.

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Elle est membre de la Fédération Française de Psychiatrie [F.F.P.] et de l'Association Mondiale de Psychiatrie [W.P.A.].


La société dispose d'un site internet dont une page est consacrée à l'histoire.


La revue
[Annales médico-psychologiques]

Les A. m.-p. existent depuis 1843, ce qui en fait aujourd'hui la doyenne des revues médicales françaises spécialisées.

Une page de notre site propose un accès aux numéros des Annales numérisés par la Bibliothèque Inter-Universitaire [Paris], pour les années 1843 à 1946 (en règle, deux tomes par année), et un lien vers la liste des membres de la Société de 1914 à 1948 (les années où elle a été publiée).

Il est en outre fait mention des articles concernant l'histoire de notre discipline (travail en cours pour les années les plus anciennes).

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Historique succinct

La Société Médico-Psychologique a été officiellement fondée à Paris en juin 1852. Elle a été initalement désignée sous le nom de Société des Annales médico-psychologiques, qui reflète les liens étroits avec la revue fondée en 1843.

Les Annales médico-psychologiques est le premier journal français de psychiatrie, aujourd'hui le plus ancien au monde à être encore publié, qui publie depuis l'origine le compte-rendu de chacune des séances de la Société et la liste de ses membres.

Dès le premier numéro de la revue, Jules Baillarger, l'un de ses trois fondateurs, fait le vœu de constituter en France une société sur le modèle de celle qui venait de se former à Londres, ayant pour but de contribuer « à l'amélioration du sort des malades et à l'avancement de la science » dite alors aliéniste ou phrénopathique.

Et dans le numéro de juin 1843, il peut annoncer la première adhésion, celle d'Armand Jobert, médecin-directeur de la maison de santé de Dole, dans le Jura, ajoutant : « Plusieurs de nos confrères nous ayant donné les mêmes témoignages d'adhésion, nous ne négligerons rien pour réaliser le vœu commun. Les services qu'une Société médico-psychologique serait en mesure de rendre à la médecine mentale et à la philosophie, sont trop aisés à reconnaître pour qu'il soit nécessaire d'y insister longuement. »

L'application rigoureuse de la loi Le Chapelier de 1791 qui imposait une autorisation royale pour constituer une association fit obstacle au projet.

A partir de 1846, divers échanges entre des médecins d'asiles et le rédacteur des Annales, qui les publie, montrent que l'idée continue de faire son chemin, d'autant qu'en Allemagne et aux Etats-Unis aussi, « la pathologie mentale est représentée depuis longtemps par des associations particulières », et que la nation de Pinel ne peut prendre plus de retard.

Et dans le numéro de janvier 1848, Baillarger, récemment élu à l'Académie royale de médecine « est assez heureux, pour pouvoir annoncer » la constitution d'une Société Médico-Psychologique le 18 décembre 1847 qui rassemble non seulement des médecins « dont la vie est consacrée à l'étude et au traitement de la folie », mais aussi des physiologistes, administrateurs, érudits, jurisconsultes, moralistes, philosophes, « dont les travaux se rattachent plus ou moins directement à la connaissance ou à la direction de l'homme moral et intellectuel. »

Le ministre de l'instruction publique n'aura pas le temps d'approuver le règlement de la société. Quelques semaines plus tard, la révolution de février rétablit la République mais fait échouer ce deuxième essai, ou du moins en retarder la réalisation : nul ne contestera que « les sciences ont essentiellement besoin de repos et de stabilité ; l'agitation et des bouleversements sont leurs plus cruels ennemis », comme le relevait le préambule du nouveau règlement de 1852.

En 1852 peut en effet avoir lieue la fondation officielle de la Société des Annales médico-psychologiques, vite appelée Société médico-psychologique, autorisée par le ministre dès juillet tandis que la première séance de travail s'est tenue le 28 juin. Depuis cette date, les séances se sont tenues sans interruption, à la seule exception de cette courte période de novembre 1870 à février 1871, où elles doivent être suspendues « en raison de la gravité des circonstances », c'est-à-dire le siège de notre capitale par l'armée prussienne.

La liste de 1852 comprend trente-cinq noms, parmi lesquels ceux de la presque totalité des médecins des établissements publics et privés de Paris et sa banlieue :
- Jules Baillarger [1809-1890] bien sûr et ses collègues de la Salpêtrière Jean-Pierre Falret [1794-1870], Frumance Mitivié [1796-1871] et Ulysse Trélat père [1795-1879], les trois médecins des quartiers d'aliénés de Bicêtre, Louis Delasiauve [1804-1893], Jacques Joseph Moreau de Tours [1804-1884]et Félix Voisin [1794-1872], Louis-Florentin Calmeil [1798-1895], médecin de la Maison de Charenton,
- nombre de médecins de maisons de santé privées : Claude Michéa [1815-1882], Alexandre Brierre de Boismont [1797-1881], Casimir Pinel [1800-1866], Jacques-Etienne Belhomme [1800-1880], Xénophon Rota [1809-1889], né en Grèce, Egisthe Lisle [1816-1881], Emile Blanche [1820-1893], Timoléon Reboul de Cavaléry [1819-1861],
- ainsi que d'autres grands noms de la science aliéniste, Guillaume Ferrus [1784-1861], président de la Société, Maximilien Parchappe de Vinay [1800-1866], Laurent Cerise [1807-1869], né à Aoste, Théophile Archambault [1806-1863].

Relevons aussi les noms des membres non médecins, Amédée Dechambre [1812-1886] secrétaire général de la Société, Buchez [1796-1865], né en Belgique actuelle, le premier président d'une assemblée française élue au suffrage universel en 1848 et son disciple Auguste Ott [1814-1903], écrivain et penseur distingué, Alfred Maury [1817-1892], historien, archéologue, futur professeur au Collège de France et Directeur des Archives nationales et l'un des fondateurs de l'Ecole des Hautes Etudes, Louis Peisse [1803-1880], journaliste médical, enfin Henry de Castelnau [1813-1884], autre journaliste médical dont l'engagement politique lui valut de sérieux démèlés avec la justice.

D'autres membres sont docteurs en médecine, mais n'exerceront pas en tant qu'aliéniste ou médecin d'asile : Pierre-Nicolas Gerdy [1797-1856] son vice-président, chirurgien, anatomiste, physiologiste, psychologue, philosophe, François Lallemand [1790-1853], auteur en 1843 sous le pseudonyme de Germanos d'un formidable roman d'anticipation, Le hachych,
Charles Londe [1795-1862], Stanislas Sandras [1802-1856], Edouard Carrière [1808-1883], Robert Hippolyte Brochin [1808-1888],Marcellin Emile Hubert-Valleroux [1812-1884], Claude-Etienne Bourdin [1815-1886], Charles Loiseau [1824-1897].

Douze de ces premiers sociétaires, soit un bon tiers, sont ou seront également membres de l'Académie de médecine : Ferrus, Gerdy, Dechambre, Cerise, Baillarger, Blanche, Falret, Lallemand, Londe, Parchappe, Peisse, Voisin.

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Des membres de tous âges - Charles Loiseau n'a alors que 27 ans -, de toutes opinions politiques [l'un d'entre eux était même un repris de justice], de toutes classes sociales, d'une grande variété au plan professionnel [on notera qu'en 1843, il n'était question que d'aliénistes], mais non au plan géographique : notre société est exclusivement parisienne à sa naissance -et tient ses séances à la faculté de médecine de Paris.

Mais elle s'ouvre dès l'année suivante à la province, avec l'élection comme membres correspondants de Henri Girard de Caillaux, directeur médecin en chef de l'asile d'Auxerre, et de Boileau de Castelnau, ancien médecin en chef des prisons de Nîmes, et s'ouvre aussi aux autres nations : les deux premiers membres associés étrangers élus sont Johannes Nicolaas Ramaer, médecin-directeur de l'asile d'aliénés de Zutphen en Hollande et Pere Felip Monlau, titulaire d'une chaire de philosophie à Madrid et médecin de l'Hôpital de la Santa Creu à Barcelone.

C'est en 1881 que la Société médico-psychologique élit son premier membre féminin, Nadine Skwortzoff, originaire de Saint-Pétersbourg, avant donc le premier concours de l'externat des hôpitaux ouvert aux femmes, en 1882, et celui de l'internat, qui date de 1885.

Au fil des décennies, elle accueillera des représentants de toutes les nations ou presque, et aura maintes occasions de participer à des échanges avec ses homologues anglaise, italienne, belge, néerlandaise, suisse, autrichienne, allemande, ottomane, norvégienne, polonaise, finlandaise, brésilienne, mexicaine, américaine, etc. etc. Il n'est que de consulter les listes des membres associés étrangers pour juger du prestige dont la Société Médico-Psychologique a toujours joui dans le monde.

La médico a aussi parfois dû assumer son devoir de prendre position, en votant des motions ou en émettant des vœux transmis aux autorités concernées, en particulier sur des questions éthiques et légales -projets de réforme de la loi sur les aliénés, loi sur les aliénés dangereux en 1868, la folie comme cause de divorce, la défense des soldats devant la justice militaire en 1918, etc. comme le rappelait en 2012 le professeur Bernard Lafont dans son allocution de fin de mandat de président. Auxquelles on pourrait ajouter, parmi bien d'autres, la famine dans les hôpitaux psychiatriques sous l'Occupation, ou encore en 1961 l'application de la loi de 1838 aux enfants, même en bas âge.

Les célébrations qui ont ponctué son existence, pour son cinquantenaire, son centenaire, son cent-cinquantenaire ont été l'occasion de rendre hommage à nos prédecesseurs et à leurs travaux, en considération de ce que « les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un respect profond du passé. Tout ce que nous faisons, tout ce que nous sommes, est l'aboutissement d'un travail séculaire. » [Ernest Renan], ainsi que le rappelait René Charpentier en 1952.

Ce fut aussi parfois l'occasion de communications mémorables, comme lors de cette fameuse séance de la médico du 26 mai 1952, où Jean Delay, Pierre Deniker et Jean-Marie Harl rendirent compte de leurs premières réflexions sur l'« Utilisation en thérapeutique psychiatrique d'une phénothiazine d'action centrale élective (4560 RP) », qui est l'observation princeps des propriétés neurolytiques de la chlorpromazine, ensuite appelées neuroleptiques. Une date majeure dans l'histoire de la psychiatrie.

La Société Médico-Psychologique a été dès sa naissance et est restée un organisme pluriel et pluridisciplinaire. Elle n’est pas le lieu d’expression d’une École, d’une cause ; toutes les tendances, toutes les conceptions y ont droit de cité, dès lors qu’il s’agit des désordres psychiques et des moyens de les guérir ou d’en atténuer les méfaits. Et rien de ce qui fut neuropathologique ou neuropsychiatrique, de ce qui est psychiatrique ne lui est étranger.

La diversité, l'éclectisme des opinions - en diverses époques où les passions politiques, mais aussi scientifiques, étaient vives - est à l’origine de discussions à la suite des communications, qui furent parfois intenses, sans aller toutefois jusqu’à l’affrontement comme l’avait déjà indiqué Paul Garnier qui eut à arbitrer des débats animés pendant sa présidence en 1897 : « Ici, le désaccord ne saurait jamais être discourtois. ». Les joutes du XIXe siècle, ces disputacios savantes qui prenaient volontiers plusieurs séances, sur l'hallucination, la monomanie, la démence, n'interdisaient pas de faire preuve d'une bienveillante fraternité entre membres.

Les temps ont, hélas, beaucoup changé, l'esprit de concorde et de confraternité a été remplacé ces derniers temps par la discourtoisie et l'irrespect envers les personnes et leur travail. Les sociétés savantes, comme toute les sociétés humaines, traversent parfois des périodes de dégénérescence. Gageons que la médico survivra à celle qu'elle vit actuellement. Ce 20 décembre 2023.

Dans cette attente, on peut relire, méditer, s'inspirer même du discours que Louis Delasiauve [1804-1893], président de notre Société, prononça en 1863, dont voici un extrait :
« À l'union croissante des membres de la Société ! À la solidarité de leurs efforts ! L'union, messieurs, fait la force; elle fait aussi la joie. Vous l'avez senti, et je n'en voudrais d'autre preuve que votre empressement aux séances, vos affinités ostensibles, vos déférences mutuelles et l'animation même de cette fête. Cela tient sans doute à la nature élevée de vos travaux, mais aussi à la supériorité morale qui a déterminé votre vocation. Etudes et aspirations se commandent et se fortifient. Puisse un tel lien s'étendre et s'affermir ! Le besoin toujours plus impérieux de se revoir procurera à chacun de nous une augmentation de satisfaction sans mélange et sans limites. Au dehors, votre expansion édifiante conquerra à l'institution prisme, respect et adhésions. L'émulation, enfin, fécondera les lumières et les œuvres dont les bienfaits profiteront à l'humanité tout entière. Donc, messieurs, à la consolidation de notre douce et précieuse intimité ! »

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L'Évolution psychiatrique

Le premier groupe de l'Évolution psychiatrique, constitué en 1926 -soit un an après parution du premier numéro de la revue du même nom- comprend douze membres : René Allendy 1889-1942, Adrien Borel 1886-1966, Henri Codet 1889-1939, Odette Codet 1892-1964, Angelo Hesnard 1886-1969, René Laforgue 1894-1962, Françoise Minkowska 1882-1950, Eugène Minkowski 1885-1972, Georges Parcheminey 1888-1953, Edouard Pichon 1890-1940, Gilbert Robin 1893-1967 et Paul Schiff 1891-1947.

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Histoire du groupe, de la Société et de la revue
Par Clément Fromentin


Prix de l'Évolution psychiatrique

Palmarès des lauréats 2021
Grégory Dufaud
Philippe Cialdella
Serge Gauthier, Bernard Durand et coll.

Prix de l'Évolution psychiatrique - Jean Garrabé 2021

Grégory Dufaud

Une histoire de la psychiatrie soviétique
EHESS éd., coll. En temps & lieux, 2021; 314 p.

« La psychiatrie soviétique passe aujourd’hui pour une spécialité médicale dévoyée qui a servi à réprimer les opposants politiques. Si elle n’est pas fausse, cette image s’avère réductrice.
Grégory Dufaud propose dans cet essai une autre perspective. Il montre combien le traitement de la folie a pu être un espace d’initiatives et d’innovations, animé par des psychiatres soucieux de la santé mentale de la population et attentifs à ne pas couper leur spécialité de la pratique médicale. Explorant la variété des significations et des usages de la psychiatrie en Union soviétique, il éclaire les rapports complexes qu’elle a entretenus avec le pouvoir politique, ainsi que la vision du progrès scientifique et social qui l’a structurée.
Cet ouvrage propose ainsi une histoire des savoirs et des pratiques de la médecine tout en mettant au jour les multiples ressorts de la domination sociale et politique en régime autoritaire
. » [Note de l'éditeur]

Le premier ouvrage en français consacré à la psychiatrie soviétique -écrit par un des tout meilleurs spécialistes de la question- depuis la traduction -par Colette Thomas- de Soviet Psychiatry, de Joseph Wortis [Toronto, Burns & MacEachern, 1950], publiée en 1953 dans la Bibliothèque de Psychiatrie dirigée par Jean Delay, aux Presses Universitaires de France sous le titre : La psychiatrie soviétique.

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Prix spécial du jury

Philippe Cialdella

Une galerie de portraits à l'asile du Rhône 1903-1904
Hippolyte Laurent infirmier et photographe amateur

Impr. de l'ESAT de Villeurbanne [Association Lyonnaise de Gestion d'Établissements pour personnes déficientes, 69300 Caluire], 2021 ; 357 pages, 123 figures

« Ce livre débute par la découverte fortuite en 2012 d'une valise oubliée remplie de plaques de verre photographique. L'auteur repère que de nombreux clichés ont été pris à l'asile départemental du Rhône, à Bron, actuel Centre Hospitalier Spécialisé du Vinatier. Le photographe amateur était Hippolyte Laurent qui y fut infirmier, puis chef de quartier au début du XXe siècle.
Ce fonds iconographique exceptionnel de 423 plaques dont 270 prises à l'asile, daté de la période 1903-1914, a été déposé et numérisé aux Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon. Il constitue une source précieuse d'informations sur la vie et le fonctionnement de l'asile de Bron à la Belle Epoque.
Les photographies sont essentiellement des portraits et images de groupes d'infirmiers des deux sexes, d'employés et de patient.
Les scènes de travail ou de loisirs, souvent représentés avec facétie, sont liées au fonctionnement de l'asile ou à des évènements familiaux. Infirmiers et infirmières résidaient dans les divisions où ils travaillaient, dans le cadre d service continu (24h/24). La vie était assez communautaire y compris avec les patients. Dans ce vaste espace ordonné de l'asile de Bron, où l'on circulait à vélo, on distingue un quartier cellulaire mais aussi des lieux ouverts et des patients au travail en dehors de leur division.
Des photos montrent la présence de l'écrit entre les mains des infirmiers des deux sexes, réfutant l'idée d'un semi-illettrisme de ces personnels. Une évolution de la profession infirmière se dessine en 1906. N'ayant jamais été qualifiés de simples gardiens ou gardiennes, certains accèdent même à une formation brevetante. Le service continu, source d'un turn-over important, est allégé. Les chefs de quartier peuvent se marier, mais sans la certitude d'obtenir un logement sur place. L'auteur a entrepris une recherche d'identification des lieux, dates et personnages et un travail de contextualisation historique.
Cette recherche questionne le regard rétrospectif et critique porté sur l'asile, comme lieu d'oubli, de surmortalité, d'inefficacité thérapeutique ainsi que les stéréotypes sur l'enfermement, ses modalités, la chronicité et la normalisation forcée. Cet ouvrage original est à la fois une enquête "policière", un recueil de photographies et un récit de micro-histoire. » [Note de l’éditeur]

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Prix spécial du jury

Sous la direction de Serge Gauthier et Bernard Durand
Préface de Vassilis Kapsambelis. Postface de Philippe Meyer

Philippe Paumelle, un psychiatre dans la cité. La force du soin
John Libbey Eurotext éd., Coll. L'Offre de soins en psychiatrie, 2021 ; XV-238 pages

Quarante mille malades mentaux sont morts dans les hôpitaux psychiatriques pendant la seconde guerre mondiale, et dès la Libération un petit groupe de psychiatres exige la transformation de cette psychiatrie jugée inadaptée et indigne pour les malades comme pour leurs soignants.
Encore interne, Philippe Paumelle participe au combat de ces aînés.
Mais dès sa thèse, il comprend que les hôpitaux psychiatriques ne peuvent pas être changés, qu’il faut soigner ailleurs et autrement.
Ce jeune psychiatre quitte l’hôpital, et réussit à développer, dans un quartier populaire, l’Association de Santé Mentale du 13ème arrondissement de Paris, qui devient en peu d’années un modèle pour la psychiatrie publique : celle-ci passe du séjour souvent très prolongé en asile psychiatrique à des soins implantés dans la cité.
C’est un regard nouveau sur les malades psychiques et leurs soins qui a permis ce basculement. Philippe Paumelle soutiendra la diffusion progressive de ces nouvelles pratiques et la reconnaissance de la psychiatrie comme discipline à part entière.
Cet ouvrage suit pas à pas le parcours extraordinairement engagé et créatif de Philippe Paumelle, et la place fondatrice qu’il a dans l’histoire de la psychiatrie malgré sa disparition précoce.
Sa démarche conçoit le soin comme une figure fondamentale de l’humanité ; ses idées, très novatrices, sont toujours actives et présentes dans les débats sur la santé mentale.
"Le grand mérite de ce livre, dit son préfacier, est de nous présenter de cette trajectoire un panorama documenté comme une étude savante et passionnant comme un roman d’aventures". » [Note de l'éditeur]

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La revue
[L'Évolution psychiatrique]

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Association Française des Psychiatres d’Exercice Privé

L'A.F.P.E.P. est une société scientifique fondée en juillet 1970, qui a donné socle à l’action du Syndicat National des Psychiatres Privés (S.N.P.P.), fondé en 1974.

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Elle est membre de l’Association Mondiale de Psychiatrie (W.P.A.)

L'A.F.P.E.P. et le S.N.P.P. ont un site internet


La revue
[Psychiatries]

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Fédération Française de Psychiatrie

La FFP est le regroupement de nombreuses sociétés et syndicats. Parmi ces sociétés, l'Association Française de Psychiatrie, l'Association pour la Fondation Henri Ey, mais aussi l'E.P., la S.M.-P., l'A.F.P.E.P., etc. etc.

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Le site internet de la Fédération

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Société française de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent et disciplines associées

Première société de psychiatrie de l’enfant, créée en 1937, la S.F.P.E.A.D.A. a pris son nom actuel en 1992.

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La société dispose d'un site internet


La revue
[Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'adolescence]

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Les Congrès et leur association

Congrès de l'Encéphale

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Congrès Français de Psychiatrie

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Association du Congrès de Psychiatrie et de Neurologie de Langue Française (CPNLF)

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Société

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