Histoire générale de l'hôpital Sainte-Anne (Paris)

Ecrire en quelques pages l'histoire d'un hôpital d'une richesse exceptionnelle est une gageure. En voici les éléments les plus marquants, présentés selon l'ordre chronologique.


Sainte-Anne avant Sainte-Anne

Le premier hôpital du quartier, fondé au XIIIe siècle par la veuve du roi Saint-Louis, fut remplacé en 1606 par le Sanitat Saint-Marcel, dit "La Santé" pour y loger les pestiférés. En 1645, la Régente Anne d'Autriche décide de le déplacer plus au sud parce que trop proche de l'Abbaye du Val-de-Grâce. Les travaux débutent en 1651 au lieu-dit "Pique-hoüe" ou "Longue-Avoine", entre l'avenue René Coty actuelle et la rue de la Santé. Le sanitat prend le nom de Sainte-Anne, en l’honneur de sa fondatrice.

Il reste quasi-inoccupé jusqu'en 1787, date où il est choisi par l'Académie des Sciences comme site d'un des quatre hôpitaux devant remplacer l'Hôtel-Dieu. Tenon lui-même propose de le réserver aux "aliénés curables". Le projet est abandonné à la veille de la Révolution. Vingt ans plus tard, le "Clos Sainte-Anne" est loué par une laiterie.

En 1833, Esquirol envisage d'y établir un hospice pour vieillards et infirmes.

La même année, Guillaume Ferrus, médecin chef de Bicêtre obtient d'y appliquer ses théories sur le traitement des aliénés par le travail. Pendant trente ans, les aliénés tranquilles de Bicêtre -200 au plus fort de l'activité- s'y rendent pour divers travaux d'élevage et de culture essentiellement.
L'enclos de 5 hectares, entouré de murs, correspond à la partie sud-est de l'hôpital actuel, jusqu'à l'(ex-) impasse Reille. La ferme Sainte-Anne est un modèle, pour ses bons effets sur la santé des aliénés.


L’Asile Clinique Sainte-Anne,
un "modèle à présenter non seulement à la France, mais au monde entier"

En 1863, la décision d'édifier sur l’emplacement de la Ferme un Asile d'aliénés sonne le glas de l'expérience. La Loi du 30 juin 1838 avait prescrit à chaque département d'avoir un établissement "spécialement destiné à recevoir et soigner les aliénés". Or le département de la Seine ne dispose que de Bicêtre et la Salpêtrière dont les locaux sont notoirement inadaptés et insuffisants.

Une Commission présidée par le Préfet Haussmann propose la création d'asiles d'une capacité totale de 6.000 lits, construits sur le modèle de l'asile d'Auxerre dont Girard de Cailleux, secrétaire de la Commission, avait été médecin-directeur :

- Un "Asile clinique" à Paris, sur l'emplacement de la Ferme, lieu accessible aux étudiants de la Faculté de médecine. Annexé à l'asile, un Bureau central recevra, examinera et classera les malades avant de les répartir.

- une dizaine d'asiles satellites, à moins de vingt kilomètres de la capitale, de chacun 600 places au maximum. Ville-Evrard ouvrira en 1868, Vaucluse en 1869.

La construction de ce "véritable foyer de la science aliéniste" est confié à l'architecte Charles-Auguste Questel. Les terrains de la ferme et les parcelles expropriées s'étendent sur 18 hectares dont 13, formant un quadrilatère irrégulier, sont clos de murs. Trois voies de circulation et d'isolement sont percées à l'Est, au Nord (futures rues Broussais et Cabanis) et au Sud (boulevard de Transit, future rue d'Alésia). Questel tire habilement parti de la déclivité du terrain.
Les constructions, sobres et élégantes, évitent l'idée de réclusion. Les matériaux proviennent des démolitions dues aux percées des avenues haussmanniennes.

L'avenue intérieure prolonge la rue Ferrus et divise le domaine en deux parties:

- sur la partie Est sont édifiés la loge, le pavillon du Directeur, les trois pavillons du Bureau Central reliés entre eux avec salle de cours et quartier cellulaire.

- dans la partie Ouest, les remises, écuries et ateliers, le bâtiment de l'administration avec logements et parloirs, et l'Asile proprement-dit, conçu sur un mode pavillonnaire très ordonné, où forme et fonction thérapeutique sont inséparables. Il est composé de deux "divisions" -celle des hommes à droite, des femmes à gauche- ayant chacune une infirmerie et cinq pavillons pour 280 malades.
Chaque pavillon comprend trois dortoirs et une cour limitée par un mur précédé d'un saut-de-loup. Une galerie, axe de symétrie de chaque division, conduit au pavillon de bains auquel est annexé un pavillon de neuf cellules pour les agités.
Sur l'axe central de l'asile se trouvent le Bâtiment des services généraux dit "de l'Horloge" surmonté d'un belvédère de surveillance, la chapelle -chef-d'œuvre de Questel-, l'amphithéâtre, la buanderie et le château-d'eau. L'ensemble est demeuré intact, hormis les demi-rotondes pour agités qui ont disparu.

L’Age d’or de l’aliénisme

Le 1er mai 1867, l'asile ouvre ses portes, avec Girard comme directeur. La plupart des malades reçus par le Bureau Central d'Examen viennent de l'Infirmerie du Dépôt. L'un des deux internes, Valentin Magnan, futur chef de l'Ecole française de médecine mentale, y fera une carrière de 45 années.
Un "Bureau de consultations gratuites" est inauguré au Bureau Central en août 1868, vite doublé d'un "service de consultations externes" tenu par les deux médecins en chef de l'Asile.

La période suivante est troublée : chute du Second Empire, départ de Girard, obus prussiens et combats de la Semaine sanglante perturbent quelque temps la vie de l'asile. Le Service des aliénés de la Seine passe en novembre 1870 sous la gestion de l'Assistance publique, et ne reviendra que fin 1873 dans les attributions du Préfet de la Seine.

L'institution dispose de "serviteurs dévoués" ne manquant pas de savoir-faire mais ils doivent aussi s'instruire: l'Ecole professionnelle d'infirmiers et d'infirmières ouvre en 1882. La laïcisation peut alors se concrétiser en janvier 1884 par le remplacement des Sœurs de Saint-Joseph.
Mais les nouvelles infirmières, aussi mal payées que les gardiens des hommes vivent dans des conditions difficiles : en 1889, au nombre de trois pour 60 malades, elles travaillent 16 heures par jour et dorment dans des chambres proches des dortoirs des malades.
La mobilisation des hommes pendant la Grande Guerre imposera l'entrée d'infirmières dans la division des hommes, ce dont "il ne résulte aucun inconvénient", précise la Commission de surveillance en 1915.

Entre 1869 et 1877, deux pavillons ont été édifiés dans la partie sud-est du domaine dans le cadre d'un projet de pensionnat (pour malades payants), puis d'un projet de quartier pour aliénés criminels.
Baptisés Leuret et Ferrus (et depuis 1911, à l'initiative de Gilbert Ballet, respectivement Benjamin Ball et A. Joffroy), ils seront dévolus à la "Clinique de Pathologie mentale et des maladies de l'encéphale" créée en 1877.

Magnan assurait déjà avec ses collègues un "enseignement par la clinique", suspendu de 1873 à 1876 après une campagne de presse dénonçant les présentations de malades. Magnan est candidat à la chaire, mais c'est un élève de Charcot, Benjamin Ball qui l'emporte. À Ball succèderont deux autres élèves de Charcot, Alix Joffroy, Gilbert Ballet, puis Ernest Dupré, Henri Claude, Maxime Laignel-Lavastine, Joseph Levy-Valensi, Jean Delay, Pierre Deniker...

Le Pavillon central de chirurgie, dit "Pavillon hollandais" ouvre en 1900, et reçoit les cas chirurgicaux et obstétricaux des asiles de la Seine. Deux ans plus tard ouvre un service de chirurgie dentaire.

Les premiers traitements spécifiques:
vers la fin de l’Asile

En 1908, 300 malades tranquilles travaillaient selon leur métier, dans et pour l'établissement : menuiserie, serrurerie, peinture, jardinage, buanderie, repassage, etc...

De nouveaux traitements plus actifs sont inventés : la clinothérapie (ou alitement continu), dont Valentin Magnan est un grand partisan, et les bains permanents dans les états aigus. Magnan est aussi apôtre du « no-restraint », et supprime dans son service la camisole de force, l'immobilisation au lit, puis les cellules d'isolement.

C'est Henri Claude, médecin-chef de la « Clinique », qui passe pour avoir fait "entrer" la psychanalyse à Sainte-Anne en 1923. Mais il semble bien que ce fut Georges Heuyer, alors médecin-chef intérimaire de ce service après la mort d'Ernest Dupré, en 1921, qui en permit pour la première fois l'accès à une psychanalyste, en la personne d'Eugénie Sokolnicka, psychologue.
La Clinique abrite aussi le célèbre "Laboratoire de Psychologie" dirigé par Georges Dumas.

Les premiers traitements biologiques apparaissent : la malariathérapie (c'est à Sainte-Anne que le premier centre d'impaludation français voit le jour, sous l'impulsion du docteur Auguste Marie, en 1923), les cures de Sakel (insulinothérapie), les premières méthodes de convulsivothérapie avec la cardiazolthérapie.


L’hôpital Henri-Rousselle, premier « service ouvert »


Jusqu'en 1922, toutes les admissions dans les asiles avaient lieu sous le régime de la Loi de 1838, donc sous contrainte. Cette année-là, Henri Rousselle, membre du Conseil Général obtient la création du premier "service ouvert" en France.

Ce service départemental "de prophylaxie mentale" confié à son inspirateur le psychiatre Edouard Toulouse regroupe hospitalisation, dispensaire, service social et laboratoire de recherche. L'établissement, administrativement indépendant de l'asile Sainte-Anne pendant vingt ans, dirigé par un médecin-directeur, occupe bientôt l'ensemble des bâtiments du service des Admissions (qui déménage dans les anciennes infirmeries de l'asile). Du fait de son succès, il s'avère vite insuffisant pour la population du département.

Mais des malades y sont retenus contre leur gré ou en sortent transférés dans un service fermé, ce qui -autant que son coût élevé- est très critiqué par la plupart des aliénistes des asiles... L'un d'entre eux, Théodore Simon, succède à Toulouse en 1936, suivis de Georges Génil-Perrin dernier médecin-directeur, et des médecins-chefs Yves Porc'her, Jacques Rondepierre, Georges Daumézon.

En 1933, la mobilisation des médecins pour la défense de Sainte-Anne, le seul asile parisien intra-muros, évite sa fermeture et l'installation de la Faculté de médecine dans ses locaux. L'hôpital de la Charité de la rue des Saints-Pères aura moins de chance.

De l’Occupation à la Sectorisation

En 1940, une partie de l'Hôpital Psychiatrique -nom qui a remplacé en 1937 Asile d'aliénés- est convertie en hôpital militaire allemand.
Une présence ennemie qui n'empêche pas l'hôpital de servir d'asile à des personnes menacées (Anglais, Juifs, ...), et que s'y développe la Résistance, avec Julian de Ajuriaguerra, Lucien Bonnafé, qui dirige le Front National Sanitaire, Jean Talairach qui le remplace à ce poste, Pierre Deniker, René Suttel, Henri Cénac-Thaly détenu plusieurs mois à la Santé en 1943, Yves Porc'her -le capitaine Delcourt dans la clandestinité- condamné à un an de prison, Virginie Olivier -Charlotte dans la clandestinité- infirmière, morte à Ravensbrück.

Trois médecins de l'hôpital sont déportés et assassinés à Auschwitz : Joseph Levy-Valensi, titulaire de la chaire, René Bloch chirurgien-chef et son adjoint Maurice (Moïse) Haller.

Sous l'Occupation, le nombre des entrées baisse plus encore que lors de la Première Guerre. Surtout, le régime de famine entraîne une mortalité très élevée, l'hécatombe touchant d'autant plus Sainte-Anne que les malades arrivent aux Admissions dans un état de dénutrition souvent marqué.

Cette période voit aussi l'ouverture dans le "Pavillon hollandais", dès août 1939, du service de neuro-psycho-chirurgie (Professeur Pierre Puech), puis l'installation des premières unités d'EEG de France et l'utilisation des premiers sismothères.

Dans les années 1950, Georges Daumézon, médecin-chef des Admissions, applique le principe de répartition des malades selon des aires de recrutement géographique, puis en 1967 remplace le vieux service par le Centre Psychiatrique d'Orientation et d'Accueil, consultation d'urgence ouverte jour et nuit.

En 1967 naît aussi l'idée d'une réorganisation de la psychiatrie parisienne : chacun des 38 secteurs de Paris disposerait de 50 lits à Sainte-Anne, où six nouveaux bâtiments de 7 niveaux remplaceraient ceux de l'asile d'Haussmann, et de 150 lits dans un hôpital périphérique. Survient mai 68, et l'abandon du projet permet d'éviter le pire, au moins sur le plan architectural.

Puis vient la sectorisation, dix ans après la circulaire fondatrice du 15 mars 1960. Le développement de l'extrahospitalier favorise alors la réduction du nombre de lits et celle-ci l'intégration de plusieurs secteurs auparavant rattachés à Vieille-Eglise, Perray-Vaucluse et Maison-Blanche.
La psychiatrie de Sainte-Anne s'installe "dans la cité", jusqu'à sa récente implantation aux urgences des hôpitaux généraux d'Ambroise Paré, Georges Pompidou et Cochin.

Enseignement et recherche:
des découvertes de portée mondiale

Ce dernier demi-siècle voit se développer l'Ecole d'Infirmière, aujourd'hui IFSI Virginie Olivier, et une importante Ecole des Cadres, l'Institut de Fromation des Cadres de Santé (IFCS).

Sur le plan médical, la tradition se perpétue : l'enseignement est dispensé dans les deux services universitaires héritiers de la Clinique, le SHU et la CMME, mais aussi dans les services de psychiatrie de secteur.

La recherche est représentée par cinq unités de l'INSERM, avec en particulier son Centre Paul Broca.

Les Journées Sainte-Anne réunirent à partir de 1983 les diverses écoles, de la psychiatrie biologique à la psychanalyse.

Parmi les représentants de cette dernière discipline, citons Georges Parcheminey, Pierre Mâle, Pasche, Jacques Lacan (qui trouve dans le service du professeur Henri Claude matière à sa thèse de 1932) et ses célèbres "présentations", Pierra Aulagnier...

En 1952, Sainte-Anne est le lieu d'un évènement majeur : la découverte par Jean Delay et son assistant Pierre Deniker des propriétés du premier neuroleptique, le « 4560 RP » commercialisé ensuite sous le nom de Largactil®. En 1957, Deniker reçoit le prix Lasker, partagé avec Henri Laborit, chirurgien au Val-de-Grâce qui le premier utilisa le produit dans l'hibernation artificielle et en remarqua les effets sédatifs. La recherche dans le domaine de la pharmacocinétique et des propriétés thérapeutiques des psychotropes s'y est poursuivie avec profit.

C'est à Jean Talairach que l'on doit l'autre découverte de portée mondiale, la stéréotaxie : son "cadre", un appareil fixé sur le crâne est mis au point en 1948, année où il réalise avec Henry Hécaen et Julian de Ajuriaguerra la première intervention au monde "à crâne fermé". Les applications en sont multiples en neurochirurgie et en épileptologie (stéréo-électro-encéphalographie) notamment.
La Stimulation Thalamique Intermittente est inventée et développée à Sainte-Anne par Guy Mazars à partir des années 1960. Le développement de l'imagerie (scanner, angiographie numérisée, IRM, imagerie de diffusion, de perfusion et d'activation, etc.) a permis à l'hôpital de disposer d'un plateau technique de premier plan.
La neurochirurgie et le service d'imagerie morphologique et fonctionnelle, la neurologie, la chirurgie, l'anesthésie-réanimation et la stomatologie sont regroupés depuis 1986 dans le Centre Raymond Garcin (du nom du neurologue de la Salpêtrière), construit autour du "Pavillon hollandais".

D'autres bâtiments, certains inesthétiques, ont été adjoints aux pavillons d'origine : la CMME rue de la Santé, Pierre-Janet à l'angle Alésia-Broussais, le S.H.U. rue Cabanis.

Les constructions anciennes sont inscrites à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1979. Du mur qui entourait l'asile ne subsiste qu'une portion rue de la Santé et rue Cabanis, que l'on a un temps envisagé d'abattre.
Le parc, avec son millier d'arbres (dont un Gingko Biloba, un Dyospiros et un Murier centenaire) et ses nombreuses statues, est classé et protégé.

De quelques personnalités et innovations

Parmi les grands personnages, citons André Soulairac pour ses recherches psycho-neuro-endocrinologiques, Sven Follin, l'un des pères de la psychose hystérique, Paule Brian-Garfield 1892-1965, première femme chirurgien français nommée chirurgien-chef en 1946, le père Deschamps, exorciste, aumônier de 1974 à 1986...

Nombreuses aussi sont les créations et innovations de ces dernières décennies :

- le Centre de Guidance Infantile Pierre Mâle, du nom de son fondateur avec René Zazzo et "Ajuria" en 1948

- le dispensaire Moreau de Tours ouvert en 1972, premier centre pour toxicomanes en France avec Fernand-Widal habilité à délivrer la méthadone (1974), devenu en 2004 un service à part entière

- le Centre d'Etude de l'Expression de la CMME constitué en 1969 à partir du Centre d'Expression plastique de Robert Volmat et Jean Delay (1954) et son Musée Singer-Polignac

- le Secteur Médico-Psychologique Régional de la prison de la Santé, rattaché à Sainte-Anne en 1986.

Et plus récemment les unités de prise en charge des Troubles du Comportement Alimentaire (CMME), des adolescents (au CPOA), des patients sourds, et enfin l'équipe "Santé mentale et Exclusion sociale" qui montre que Sainte-Anne, en charge avec Perray-Vaucluse des quartiers les plus aisés de la capitale, n'en a pas moins le souci de l'accès aux soins des plus démunis.

L'Institut Henri Ellenberger voisine avec la deuxième bibliothèque européenne de psychiatrie, qui pour tout ce qu’elle lui doit porte le nom du Maître de Bonneval, Henri Ey, qui anima près de 40 ans ses "Mercredis de Sainte-Anne". Un Musée d'histoire de la psychiatrie et des neuro-sciences a ouvert en 1989 à l'initiative de Maurice Goudemand, directeur adjoint de l'établissement.

Un Centre Hospitalier tourné vers l’avenir

Que des malades aient été isolés à Sainte-Anne n'en a pour autant jamais fait un lieu isolé du monde.

Un riche partenariat interhospitalier en France et dans le Monde s'y est développé, mais aussi les relations avec les associations de patients et de leurs familles, concrétisées par l'ouverture d'une "Maison des Usagers" en 2004.

Et si Sainte-Anne n'est plus depuis quelques années le seul hôpital psychiatrique parisien intra-muros, il reste un Centre Hospitalier unique en son genre, dont la réputation internationale sera confortée par le futur(iste) Institut de la Psychiatrie et des Neurosciences.

Sans avoir perdu de vue sa mission première : les soins aux malades, qu'il remplit depuis bientôt cent-cinquante ans.


Voir notamment : Michel Caire, « Histoire de l'hôpital Sainte-Anne (Paris) ». Humeurs, n°37, 2005; 25-28

Michel Caire, 2007-2011
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