Psychiatre français
Nommé interne
des asiles de la Seine en 1927, Vié prend ses fonctions à l'asile de Vaucluse
(service du Docteur Théodore Simon) puis à l'Asile de Maison-Blanche de 1928 à
1930, dans les services de Joseph
Capgras, de Constance Pascal et d'Henri
Beaudouin.
En 1930, Jacques Vié est reçu au concours du médicat des asiles
d'aliénés et exerce les fonctions de médecin chef de La
Charité (établissement neuro-psychiatrique départemantal
de la Nièvre) puis de Médecin-directeur de la Colonie familiale
d'Ainay-le-Château pendant six ans avant de réussir le concours
des asiles de la Seine et d'être nommé Médecin-directeur
à Moisselles.
Le 1er mai 1938, il remplace Paul Gouriou 1888-1962 comme médecin chef de la 5ème section de l'asile de Maison-Blanche,
à laquelle est rattaché le service des aliénées tuberculeuses du département
de la Seine.
Décédé de tuberculose à l'âge de 45 ans, il repose au cimetière de Neuilly-sur-Marne. Son nom sera donné au Pavillon sanatorial qu'il dirigeait. Il
y est remplacé par le docteur Guilhem Teulié 1902-1960, auquel succéderont
les docteurs Sven
Follin 1911-1997, Victor Bertrand 1915-1998 et Pierre Noël 1928-2016.
Secrétaire de la Société Médico-psychologique en
1941, il contribua à faire connaître le drame de la famine dans
les hôpitaux psychiatriques à l'occasion de diverses communications.
Vié est l'auteur de très nombreuses publications, dont plusieurs
portent sur l'histoire de la psychiatrie, notamment sa thèse de médecine
soutenue en 1930.
Les principales publications historiques de Jacques Vié Pièces
concernant la peste de 1721-22 dans le Gévaudan, contenues dans
une collection de Mémoires de 1649 à 1722 (Archives Départementales
Hautes-Alpes). Bulletin de la Société française
d'Histoire de la Médecine, 1926, XX, n°3-4; 111-116 |
Michel Caire, 2009 |